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La situation des espèces en danger de disparition est critique, mais pas désespérée, des solutions existent, et il appartient à chacun changer le monde en commençant par changer de comportement au quotidien.
Compagne de sensibilisation du grand publique sur le lien entre les choix alimentaires que nous faisons chaque jour, et l'impacte sur la crise alimentaire, la crise énergétique, la crise climatique et la crise de la biodiversité.
Le site internet de la fondation Nicolas Hulot propose des vidéo pédagogiques, visant à expliquer les enjeux écologiques et sociaux déterminants pour notre avenir sur terre, et délivrent des conseils pratiques pour favoriser un développement durable.
→ article: protection ou conservation des espèces _ Robert Barbault directeur du département écologie et gestion de la biodiversité au muséum national d'histoire naturelle.
La biodiversité en réponse à la crise alimentaire !
Des fraises au printemps → http://www.desfraisesauprintemps.org/ Fondation Nicolas Hulot →http://www.fondation-nicolas-hulot.org/actions/videos-pedagogiques
Greenpeace est une organisation internationale. Elle est présente
sur tous les continents et tous les océans grâce à ses 28 bureaux
nationaux et régionaux et ses trois bateaux. Elle compte près de trois
millions d'adhérents à travers le monde.
Greenpeace est une organisation indépendante des Etats, des pouvoirs
politiques et économiques. Greenpeace n'est soutenu par aucun parti
et n'en soutient aucun. Cependant, Greenpeace intervient dans le débat
politique et a des relations avec les représentants du monde politique.
Mais ces contacts sont limités par des règles d'éthique propres à
l'organisation.
L'indépendance de Greenpeace est aussi financière. Nous refusons toute
contribution provenant d'entreprises et toute subvention publique. Cette
indépendance structurelle est le gage de notre liberté de parole et
d'action, en tous lieux et en toutes circonstances.
Greenpeace est une organisation non-violente. De sa première
action à aujourd'hui, Greenpeace a toujours été guidée par la même
volonté de témoigner par l'action directe et non-violente. En effet,
nous sommes convaincus que les individus peuvent empêcher pacifiquement
que des atteintes soient portées à l'environnement, même quand elles
sont le fait des plus puissants intérêts.
Greenpeace a pour but de dénoncer les atteintes à l'environnementet d'apporter des solutions qui contribuent à la protection de
l'environnement et à la promotion de la paix. La mission essentielle
de Greenpeace est de travailler par rapport à des enjeux globaux
(climat, énergie, biodiversité, etc.) qui peuvent avoir un impact direct
ou indirect pour chaque habitant de notre planète.
Nous préférons nous concentrer en profondeur sur ces sujets et essayer
d'obtenir des avancées importantes pour l'environnement à une échelle
mondiale plutôt que se diversifier sans résultats réels sur la totalité
des problèmes environnementaux.
Le WWF compte plus de 4,7
millions de membres à travers le monde. L'organisation dispose
d'un réseau opérationnel dans 96 pays proposant 12000 programmes de
protection de la nature. Les compétences du WWF dans le domaine
scientifique sont mondialement reconnues.
Le WWF : une philosophie
fondée sur le dialogue
Le WWF recherche dans le
monde entier la concertation pour la mise en œuvre de solutions
concrètes et durable. L'organisation a une réelle volonté
d'impliquer l'ensemble des acteurs concernés: communautés locales,
entreprises, gouvernements, organisations internationales et non
gouvernementales.
Des réalisations
d'envergure nationale et internationale:
La
protection de l'un des derniers fleuves sauvages d'Europe : la Loire
La
protection des espèces menacées: dauphins et baleines en
Méditerranée, ours brun dans les Pyrénées
La
lutte contre le commerce des espèces menacées grâce au réseau
TRAFFIC
La
création d'une réserve naturelle de 17000 hectares pour la
protection des tortues luth en Guyane
Le développement
d'un programme de gestion durable des forêts (plus de 3 millions
d'hectares) en collaboration avec les entreprises
Premier
institut de recherche agronomique en Europe, deuxième dans le monde,
l'Inra mène des recherches finalisées pour une alimentation saine
et de qualité, pour une agriculture compétitive et durable, et pour
un environnement préservé et valorisé.
Un institut de recherche finalisée, au cœur des
enjeux de développement, de l'échelle locale à celle de la planète
Nos recherches sont guidées par l'évolution des
questionnements scientifiques, et, orientées par les défis
planétaires posés par l'alimentation, l'environnement et la
valorisation des territoires, que l'agriculture et l'agronomie ont à
relever. Changement climatique, nutrition humaine, compétition entre
cultures alimentaires et non alimentaires, épuisement des ressources
fossiles, équilibre dans la gestion des territoires sont autant
d'enjeux qui positionnent l'agronomie comme fondatrice d'un
développement harmonieux sur les plans économique, social et
environnemental. L'Inra produit des connaissances fondamentales et
construit grâce à elles des innovations et des savoir-faire pour la
société. Il met son expertise au service de la décision publique.
un institut ouvert sur la société
l'Inra bâtit des programmes de recherches en
France et en Europe pertinents pour la
société, en étant à l'écoute de
ses attentes. Il conduit pour cela des travaux de prospective et de
vision stratégique en concertation avec des représentants de la
société.
il s'engage vis-à-vis de la société au moyen de contrats objectifs à 4 ans avec l'État
il met son
expertise au service de la décision publique.
produire des connaissances, des innovations et des
savoir-faire pour la société
l'Inra accompagne le développement
des filières et des territoires : il
met en œuvre un partenariat de
transfert tout en veillant à préserver
le bien publique.
il partage
ses connaissances avec un large public
entretenir l'excellence scientifique et la
pertinence des recherches
l'Inra occupe le 2e
rang mondial et le 1er
en Europe pour les publications en
sciences agricoles et en sciences de la plante et de l'animal
il entretient des partenariats
scientifiques avec les grands instituts
de recherche scientifique dans le monde, les universités,
l'enseignement agronomique et vétérinaire, et s'engage dans la
construction de l'espace européen de la
recherche
il encourage les approches pluridisciplinaires
il compte des
recherches et des chercheurs distingués
par des prix prestigieux
constituer un dispositif scientifique de premier
plan
1 820 chercheurs et 1 833 thésards
travaillent à l'Inra, 1 519 chercheurs et étudiants étrangers
sont accueillis chaque année à l'Inra
des équipements de
recherche, un dispositif expérimental et de transfert importants
mobilisent 2 462 ingénieurs et 4 108 techniciens
La complémentarité des thématiques étudiées, celle des
approches utilisées, et la diversité de ses partenariats donnent à
l'Inra une grande capacité et pertinence d'action au service de la
société.
L'Organisation internationale des Nations Unies a été fondée en 1945,
après la Seconde Guerre mondiale, par 51 pays déterminés à maintenir la
paix et la sécurité internationales, à développer des relations
amicales entre les nations, à promouvoir le progrès social, à
instaurer de meilleures conditions de vie et à accroître le respect des
droits de l'homme.
De par son statut unique à l'échelon international et les
pouvoirs que lui confère sa Charte fondatrice, l'Organisation peut
prendre des mesures pour résoudre un grand nombre de problèmes. En
outre, elle constitue un forum où ses 192 États Membres expriment leur
opinion par l'intermédiaire de l'Assemblée générale, du Conseil de
sécurité, du Conseil économique et social, des autres organes et
comités.
L'activité des Nations Unies couvre toutes les parties du globe.
Si les opérations de maintien et de consolidation de la paix, de
prévention des conflits et d'assistance humanitaire sont bien connues,
l'influence des Nations Unies et de son système (institutions
spécialisées, fonds et programmes) se manifeste également de multiples
façons dans notre quotidien et contribue à créer un monde meilleur.
L'Organisation se consacre à un grand nombre de questions
fondamentales, comme le développement durable, la protection de
l'environnement et des réfugiés, les secours en cas de catastrophe, la
lutte contre le terrorisme, le désarmement et la non-prolifération, la
promotion de la démocratie, les droits de l'homme, la gouvernance, le
développement économique et social, la santé publique, le déminage et
l'augmentation de la production alimentaire et bien plus encore.
Ce faisant, elle s'attache à atteindre les objectifs fixés et à
coordonner les efforts afin de créer un monde plus sûr pour les
générations présentes et futures.
Selon l’ONU, la France importerait entre 2500 et 4000 tonnes
de cuisses de grenouilles chaque année. Au total entre 180
millions et un milliard de grenouilles seraient prélevées dans la
nature tous les ans. L’indonésie est l’un des premiers
fournisseurs mondiaux ,la France n'est pas le seul pays importateur, d'autres comme la Belgique et le
Luxembourg, s'invitent à la table des amateurs de muscles batraciens.
La consommation des cuisses de grenouilles a valu aux Français le surnom moqueur de " froggys " par leurs voisins britanniques, mais ce qui n'était autrefois qu'un sujet de taquinerie, est en train de devenir un sujet des plus sérieux, menant parfois aux conflits entre amateurs de mets batraciens et associations protectrices des animaux, quand les uns invoquent des chiffres et des statistiques alarmantes sur l'état critique de la population des amphibiens, les autres rétorquent, que la consommation des cuisse de grenouilles est une tradition culinaire des plus sacrées, et qu'il est hors de question d'y renoncer car cela reviendrait à renoncer à son patrimoine.
Le 30 avril est désormais la journée mondiale de la grenouille, cette initiative américaine au départ et qui s'exporte un peu partout dans le monde, a pour but, celui de sensibiliser l'opinion publique sur l'état de ces batraciens, dont plus de 30% des espèces sont en danger d'extinction, entre autre à cause de leur consommation en tant que met culinaire très apprécié par les Français et les Américains.
Manger son meilleur ami ?!
Dans certaines régions de la Chine, manger du chien n'a rein de choquant, ce n'est pas différent du fait de manger du bœuf ou du porc, mais cette argument passe de moins en moins bien auprès de la majorité des chinois, qui depuis quelques années commencent à adopter les chiens comme animaux de compagnies, et quelques voix commencent à se lever pour demander l'interdiction du commerce de la viande de chiens, mais le parlement chinois ne semble pas prêt à franchir le pas et légiférer sur le sujet.
Les japonnais aujourd'hui, pour une grande partie d'entre eux en tout cas, ne comprennent pas qu'on leur interdise de manger de la baleine. Pour leur grands parents c'était le plat de base et même si aujourd'hui c'est plutôt un plat de "luxe".
La commercialisation de la baleine est interdite depuis 1982, mais officiellement, le Japon pêche des baleines à des fins scientifiques. Depuis peu, un groupe de pays, dont la France et les États Unis, montent en coalition pour demander au Japon d'arrêter le "massacre", cependant cette demande paraît d'autant plus illégitime que les Etats Unis ont eux même longtemps décimé les baleines à des fins industrielles (pour leur graisse notamment). Le Japon, qui tue 650 baleines par an ne compte pas se laisser dicter sa conduite...
Au nom de la science
Trois scientifiques analysent les résultats des recherches publiés par les japonnais, qui justifient ainsi la chasse à la baleine pourtant protégé. Les experts s'accordent à dire que l'abattage des cétacés n'est pas utile pour le type de recherche évoqués, sachant que la viande des baleines capturées est ensuite vendue sur les marchés japonnais, il est légitime de s'interroger sur les réels motivations de cette pêche.
A la fin des années 80 alors que les stocks de poissons diminuaient dangereusement, les pécheurs de Boulogne-sur-mer, en quête de diversification pour combler le déficit de prises, se tournent vers les profondeurs abyssal des mers eu nord, et jettent leurs filets à plus de 1000m , les chalutiers ont rapporté de nouvelles espèces encore jamais vues sur
les étals des poissonniers. L'empereur ou hoplostète rouge fait partie
de ces nouvelles cibles.
Seulement le cycle de vie de cette espèce, n'est pas adapté à une exploitation industrielle, et tres vite, 80% des stocks ont été détruits, aujourd'hui, l'empereur est sur le point de devenir " un détail de l'histoire " .
L'hoplostète illustre la menace de la
surexploitation des mers et des océans depuis la fin des années 70.
Soles, morues, bars et autres baudroies, poissons de pleine eau, sont
pêchés « trop fort » selon les experts. Comme les espèces d'eau
profonde, tels l'empereur, le grenadier, le sabre noir ou le siki,
particulièrement fragilisées par la pêche industrielle. Encore moins
chanceux, la dorade rose et l'ange de mer, qu'on rencontrait auparavant
en abondance au large des côtes du nord de l'Espagne et dans le golfe de
Gascogne, ont aujourd'hui quasi disparu.
Selon le WWF, le volume des
prises a augmenté de 500 % entre 1950 et 1989, et l'organisation des Nations unies pour
l'alimentation et l'agriculture (FAO) estime que les capacités de capture dépassent de 30% les capacités de
renouvellement des stocks.
Pèche en eau profonde :
Vidéo
réalisée en 1992, montrant comment la pêche en profondeur a
commencé malgré le peu d'informations sur les réserves de poissons
disponibles.
On sait aujourd'hui que l’Empereur
vit plus de 100 ans, tandis que le Sabre noir
et la Mostelle n’atteignent pas 15 ans. Très
différentes les unes des autres, ces espèces
ne peuvent être exploitées de la même façon.
Puisqu’elles sont plus profondes et moins
pêchées que les autres, leur observation est
d’autant plus difficile ; elle nécessite la mise au
point de nouvelles méthodes et des campagnes
d’observations effectuées sur de longues durées
pour pouvoir apprécier le fonctionnement et
l’évolution des populations. Il s’agit ensuite
de savoir quels modes d’exploitation sont à la
fois économiquement viables et compatibles
avec le maintien de la biodiversité des
écosystèmes profonds, et notamment des
fragiles communautés de coraux d’eaux froides
et d’éponges.
Se nourrir
sans faire souffrir Un tour
d'horizon inspiré du livre de l'auteur John Robbins " Se nourrir sans
faire souffrir" Éditions Stanké, Source: Magazine Guide
Ressources
"...Les pénuries
alimentaires seront, aux années 2000, ce que la crise de l'énergie a
été, aux années 70 et 80. - citation : A, Hammer, président
d'Occidental Petroleum
Pendant que nous
empoisonnons les terres qui servent à nourrir le bétail et les humains
avec une quantité d'herbicides et de pesticides, l'usage intensif
d'engrais chimiques détruit la mince couche d'humus qui supporte les
cultures et les pâturages.
Il y a deux
cents ans, la plupart des terres cultivables américaines avaient au
moins 21 pouces d'humus. Aujourd'hui il n'en reste que 6 pouces et le
rythme de l'érosion s'accélère. Le même phénomène se produit au Canada
et au Québec où l'Union des producteurs agricoles commence à s'alarmer
du dépérissement rapide de la couche d'humus. Pour continuer de fournir
l'Amérique en boeuf, les multinationales ont commencé à se tourner vers
les pays tropicaux de l'Amérique centrale et de l'Amérique su Sud. En
1960, quand les États-Unis ont commencé à importer du boeuf, l'Amérique
centrale comptait 130 000 milles carrés de forêt vierge. Vingt cinq ans
plus tard, il n'en reste que 80 000 milles carrés. À ce rythme, il n'en
restera rien dans 40 ans.
Cette
disparition des forêts et des habitats tropicaux est la cause principale
de l'extinction annuelle de milliers d'espèces vivantes. À mesure que
la destruction avance, le rythme s'accélère. Si la tendance actuelle se
maintient, le taux d'extinction atteindra 10 000 espèces par an dans le
début des années 2000. Au cours des 30 prochaines années, 1 000 000
d'espèces disparaîtront. Et une fois disparues, elles ne reviendront
pas.
L'industrie de
la viande a aussi un autre besoin immense: l'eau. Plus, de la moitié de
l'eau consommée aux États-Unis servent à abreuver le bétail et à faire
pousser les récoltes pour le nourrir. Ces animaux produisent également
20 fois plus d'excréments que toute la population américaine, soit
l'équivalent de 4 milliards d'humains. Or la région de Hautes Plaines ( du
Kansas jusqu'au Nouveau Mexique ), où se concentre la moitié de
cette production, ne reçoit pas assez d'eau pour subvenir à ses besoins.
On doit donc pomper l'eau d'une immense nappe aquifère, l'Ogallala, qui
contient autant d'eau qu'un des Grands Lacs. Mais au rythme annuel de
13 000 milliards de gallons, elle sera épuisée en 2012, et toute cette
région deviendra inhabitable par les humains. On comprend donc les
Américains d'être très intéressé par l'eau canadienne. Laisserons-nous
détourner les eaux du bassin hydrographique québécois pour nourrir le
boeuf américain ? Sans parler du fait que les millions de porcs
québécois polluent déjà comme si nous étions quarante millions
d'habitants..."
Comme souvent, l'argent est le "nerf de la guerre", le marché de l'agroalimentaire, comme touts les marchés, est régit par la loi de l'offre et la demande, ce système n'est ni bon, ni mauvais, il n'a pas de but idéologique et ne s'encombre pas de principes moreaux, ce ne sont là que des équations mathématiques, dont la variables la plus importante est " la consommation" d'ailleurs si les consommateurs venaient à demander des produits plus écologiques en harmonie avec la nature, une nouvelle révolution industrielle verrait le jour, et c'est la raison pour laquelle des associations militantes pour la sauvegarde de la biodiversité s'adressent en priorité à l'opinion publique afin de la sensibiliser à leur cause.
Selon
Greenpeace, les super marchés et les consommateurs ont une grande
part de responsabilité sur le déséquilibre qui menace nos océans.
Les
premiers en commercialisant les poissons et fruits de mer issus de la
surpeche et de la pêche pirate, et en négligeant de signaler sur
l'étiquetage les lieux de pêche et les techniques utilisées.
Les
deuxièmes en achetant les produits proposés sans chercher à savoir
l'impact de leur participation.
La
conférence de la CITES a refusé de placer le thon rouge sous sa
protection, et renvoyé la gestion des ressources aux pêcheurs.
"Bien" selon Tokyo, un "revers" pour Washington,
une "menace de disparition" pour Bruxelles. Revue des
réactions internationales.
La biodiversité est la diversité naturelle des organismes
vivants. Elle s'apprécie en considérant la diversité des écosystèmes,
des espèces,
des populations et celle des gènes dans l'espace et dans le temps,
ainsi que l'organisation et la répartition des écosystèmes aux échelles
biogéographiques.
Le maintien de la biodiversité est une composante essentielle du développement durable.
Vidéo
pédagogique sur la biodiversité
État de la biodiversité dans le monde:
L'évaluation du millénaire, après la conférence de Rio a réattiré
l'attention du monde sur le rapide déclin de la biodiversité. Ce déclin
s'est encore accru de 2005 à 2008 selon le rapport de mi-étape d'une
étude consacrée à l’économie des écosystèmes et de la biodiversité
qui conclut que sans actions fortes, la perte associée de services
écosystémiques s’accélérera. Au rythme du début des année 2000, 11 % seulement des espaces naturels existant en 2000 auront
disparu avant 2050 et près de 40 % des sols actuellement exploités
extensivement (ce qui permet la survie d'une partie significative de la
biodiversité ordinaire) seront converties à l'agriculture intensive. La
surpêche, la pollution, les maladies, les espèces invasives et le
blanchissement des coraux pourraient causer la disparition de 60 % des
récifs coralliens d'ici 2030. Ceci menace le fonctionnement de la
planète et les économies et sociétés humaines conclue ce même rapport
qui évalue qu'un scenario de statut-quo conduira à une « perte annuelle
de bien-être due à la disparition de services écosystémiques » pouvant
atteindre 6 % du PIB mondial d’ici 2050.
Dans les années 1980, les pollutions et l'utilisation des ressources
naturelles ont changé d'échelle. La découverte du trou dans la couche
d'ozone, la mise en garde contre les conséquences climatiques des
émissions de gaz à effet de serre, la pollution marine, la perte en
biodiversité, la dégradation quantitative et qualitative des ressources
en eau douce ont fait prendre conscience de l'ampleur des risques
environnementaux mondiaux. Ces derniers nécessitent une gestion globale.
La multiplication d'accords multilatéraux sur l'environnement, le
succès du concept de développement durable, l'apparition de nouveaux
principes au cœur des systèmes juridiques internationaux (responsabilité
étendue du producteur, principe du pollueur-payeur, principe de
précaution), l'essor du marché pour les technologies propres en
constituent les manifestations les plus flagrantes.
Les enjeux pour l'économie sont de taille. La gestion des risques
environnementaux constitue un défi, tant pour les décideurs que pour
l'analyse économique. De nouvelles méthodes et de nouveaux instruments
d'aide à la décision sont proposés. Fondés sur un partage plus large de
l'information et sur un effort de réconciliation des différentes
perspectives, ils ouvrent la voie d'une nouvelle gouvernance.
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations), publie à l'occasion de la journée mondiale de l'alimentation, un article sur les relations entre la biodiversité et l'alimentation.
Cultiver la biodiversité pourrait éviter à l'humanité une grave crise alimentaire, en effet l'homme assure 90 pour cent de ses besoins alimentaires d'origine
animale avec uniquement 14 espèces mammifères et avicoles. Et quatre
espèces seulement - blé, maïs, riz et pomme de terre - couvrent la
moitié de ses besoins énergétiques tirés des végétaux. Cette dépendance pourrait s'avérer fatale si jamais certaines de ces espèces venaient à disparaitre ( bouleversement climatique, surpeche, surexploitation, pollution....)
Protéger l'écosystème c'est aussi s'inscrire dans la durabilité, certaines méthodes comme l'agriculture sans labour, l'utilisation réduite de pesticides, la
pratique de l'agriculture biologique et la rotation des cultures, les
agriculteurs maintiennent le fragile équilibre de leurs exploitations et
des écosystèmes environnants. En gardant les plantes, les animaux et
leurs environnements intacts, on préserve toute une panoplie de
fonctions essentielles de la nature.
La conservation de la biodiversité pour l'agriculture demandera des
efforts sur de multiples fronts. La première menace à la biodiversité
vient de la destruction des habitats. Les dégâts infligés aux terres
arables doivent être stoppés et l'agriculture devrait protéger et
rétablir la biodiversité au sein et autour des écosystèmes agricoles.
La
pratique de l’élevage intensif conduit à sélectionner les races
d’animaux les plus productifs. Ainsi, au cours des six dernières années,
62 races d’animaux d’élevage ont disparu, soit pratiquement une par
mois.
Pour répondre à la demande croissante de leur population
en produits animaux, les pays en développement sont tentés de copier
les pays développés en remplaçant leurs races locales par des espèces
plus productives, menaçant ainsi un peu plus la diversité des races
domestiques dans le monde.
L'écosystème
En écologie,
un écosystème désigne l'ensemble formé par une association ou communauté d'êtres vivants et son environnement géologique,
hydrologique, climatique, etc.
Les éléments constituant un écosystème développent un réseau
d'échange d'énergie et de matière permettant le maintien et le
développement de la vie. Le terme fut forgé par Arthur George Tansley en 1935
pour désigner l'unité de base de la nature.
Unité dans laquelle les plantes, les animaux et l'habitat interagissent au sein d'un système.
L'évaluation de l'état des écosystèmes de la planète et des services
qu'ils rendent aux sociétés humaines a été lancée par Kofi Annan, alors
secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, en 2000, dans
son rapport à l'Assemblée générale de l'O.N.U. Dans cette nouvelle
tentative pour informer sur les risques que prend l'humanité en vivant
au-dessus de ses moyens, Kofi Annan a aussi fixé comme objectif à cette
évaluation d'établir la base scientifique des actions requises pour un
renforcement de la conservation des écosystèmes et de leur exploitation
de manière durable.
Au large des Seychelles
Classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, l’atoll est une zone protégée,
comme en témoigne ce panneau, immergé à marée haute. Peu de touristes
s’aventurent à Aldabra. Seuls une poignée de scientifiques viennent en
recenser les trésors.
Ces travaux, qui ont mobilisé, de 2001 à 2005, quelque 1 360 experts
scientifiques issus de 95 pays, ont été organisés autour de cinq
questions principales : Comment les écosystèmes et les services qu'ils
procurent ont-ils évolué ? Qu'est-ce qui est à l'origine de ces
changements ? Comment ces changements ont-ils affecté les conditions de
vie de l'homme ? Comment évolueront-ils ? Quelles seront les options
possibles pour renforcer la conservation des écosystèmes et leur
contribution à un environnement sain et équilibré pour l'homme ?
Le rapport final, un ouvrage de plus de 1 000 pages intitulé Millennium
Ecosystem Assessment (Évaluation des écosystèmes pour le
millénaire), publié en 2005, est accablant : en cinquante ans,
l'homme a généré des modifications au niveau des écosystèmes de manière
plus rapide et plus intensive que sur aucune autre période comparable de
l'histoire de l'humanité, en grande partie pour satisfaire une demande à
croissance rapide en matière de nourriture, d'eau douce, de bois, de
fibres et d'énergie. Parmi les causes ou les indicateurs les plus
pertinents des dégâts occasionnés par l'homme aux écosystèmes de la
planète, on peut citer : la déforestation, la réduction drastique et la
fragmentation des milieux naturels, l'intensification de l'agriculture
qui utilise en excès engrais, minéraux et pesticides, les rejets
polluants de toute nature, le transfert d'espèces d'un continent à
l'autre dont certaines deviennent envahissantes, l'eutrophisation des
eaux douces et marines côtières, la surpêche dans tous les océans du
globe, y compris en eaux profondes. Ces changements ont certes contribué
au développement de l'économie des pays industrialisés dont ils ont
élevé le bien-être d'une partie significative de la population, mais les
gains ont été acquis au prix d'une perte substantielle de la diversité
biologique de la planète et, dans une forte proportion, de manière
irréversible. L'une des conséquences les plus dramatiques est la
dégradation des nombreux services rendus par les écosystèmes. Environ
60p. 100 de ces services « gratuits » sont en cours de dégradation, ce
qui explique çà et là dans le monde les difficultés d'accès à l'eau,
l'effondrement des ressources halieutiques, la dégradation de la qualité
des sols, de l'air et de l'eau, les problèmes de régulation du climat,
l'augmentation des risques de catastrophes naturelles ainsi que ceux qui
touchent à la santé et dus aux maladies émergentes. Une grande partie
de ces pertes expliquent l'accentuation de la pauvreté et l'augmentation
du fossé séparant les pays riches du reste du monde.
Pour ce groupe d'experts, qui proposent quatre scénarios pour le
futur, il s'agit de trouver rapidement un moyen d'inverser cette
tendance pour permettre un partage équitable des ressources durables
pour les générations actuelles et futures. Les sociétés humaines ont le
pouvoir de desserrer les contraintes qu'elles exercent sur les services
naturels de la planète, encore faut-il qu'elles admettent qu'il est
urgent de changer les comportements en remettant en cause les modalités
de prise de décision tant dans le domaine politique qu'économique et en
développant une technologie qui ne peut être que respectueuse de
l'environnement.
L'influence de l'homme sur la nature
L'homo sapiens sapiens, est l'espèce dominante actuellement sur la planète et cette dominance se fait ressentir de plus en plus et pèse de plus en plus lourd sur un écosystème déjà fragile, les besoins de l'homme évoluent avec l'augmentation démographique, et pour y répondre, il étend son emprise sur la terre.
La chasse et la pêche:
Bien avant l'invention de l'agriculture, l'homme a toujours chassé et pêché pour se nourrir et a parfois précipité l'extinction de certaines espèces, notamment par des pratiques abusives et contre-productives, encore aujourd'hui cela risque de se reproduire, en effet certaines espèces menacés de disparition continuent à faire l'objet de chasses et de pêches intensives.
L'association Greenpeace a mené une expédition baptisé : "Défendons nos océans", dans le but d'enquêter sur la diminution des réserves de thon rouge en Méditerranée , les résultats de l'investigation sont accablants, la surpeche a causé l'effondrement des stocks de thon rouge dans la région.
Le WWF a alerté de la disparition d'ici 2012 des populations de
thon rouge de Méditerranée, si les gestionnaires et les décideurs
continuent d'ignorer les avertissements venant de la communauté
scientifique.
Rappelons que le Conseil de l'UE a validé en décembre dernier des quotas
de pêche de 12.046 tonnes pour l'ensemble de la flotte européenne pour
2010, contre 13.500 tonnes en 2008. Cette décision fait suite à
l'attribution d'un TAC - total admissible de capture - de 22.000 tonnes,
adopté en novembre dernier par la Commission internationale pour la
conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA).
Le thon rouge de Méditerranée est sur la pente fatale de
l'effondrement
, a déclaré dans un communiqué Sergi Tudela,
responsable pêche au WWF Méditerranée qui a de nouveau demandé la
fermeture immédiate de cette pêcherie.
Selon une étude de l'organisation environnementale, en 2007, la
population de thons rouges en âge de se reproduire - les poissons âgés
de 4 ans ou plus et d'un poids de plus de 35 kg- n'était plus qu'un
quart de celle qu'elle était il y a 50 ans. Pendant ce temps, la
taille des thons mature a diminué de plus de moitié depuis les années
1990, a ajouté le WWF.
Selon l'organisation, les stocks de thon rouge en Méditerranée ont
diminué de 48% par rapport au début des années 1970. Le WWF dénonce une
surpêche massive aggravées par les activités illégales, un
manque de suivi et de contrôle des pêcheries et la mode des sushi.
La saison 2010 de la pêche au thon rouge doit fermer le 15 juin.
Tres recherché pour ses oeufs destinés a la preparation du caviar, l'esturgeon a fait l'objet d'une peche intensive , alors que sa reproduction est tres lente. Bien que sa chasse soit reglementée depuis 1998, il represente aujourdhui , selon un article publié par Maxisciences le 22 mars 2010, l'animal le plus menacé de disparition sur la liste de l' UICN
L'esturgeon d'Europe (Acipenser sturio) est le plus
grand poisson migrateur de France.
Il a connu une forte régression surpeche, pollution ect
qui l'ont conduit au bord de l'extinction. Il fait depuis 2007 en France
l'objet d'un plan de sauvegarde . Un projet de plan
de restauration européen est également en préparation.
L'extension des terres agricoles cultivables ne se fait pas sans empiété sur la biosphère sans parler de la pollution due à l'utilisation d'engrais, de produits phytosanitaires et autres moyens visant à augmenter le rendement à court terme, seulement les conséquences à long terme peuvent se révéler catastrophiques, ainsi certaines espèces se retrouvent dépossédé de leurs espaces de vie et donc en danger d'extinction.
L'idée communément admise qui veut que le rendement dépend des engrais et des fértilisants apportés au sol et que pour répondre à la demande de plus en plus importante due à l'explosion démographique, il faut adapter la nature à l'homme, a été remise en question par un certain nombre d'agriculteurs à traver le monde: Argentine, Canada, USA, France... et le résultat pour le moins surprenant, en effets les méthodes alternatives employées s'avèrent très efficaces, au point d'éclipser les méthodes traditionnelles, en les surpassant dans tout les domaines:
1) Économiquement plus performantes → cout de mécanisation divisé par trois main d'œuvre comprise.
2) Plus respectueuses de l'environnement → moins de fuite de phosphore et de nitrate.
3) Gain de temps → beaucoup moins d'interventions sur le sol donc charge de travail diminuée.
Dans une société qui commence à prendre conscience de l'intérêt vital à vivre en osmose avec l'environnement, de plus en plus de voix se lèvent pour dénoncer un mode de consommation effréné que la nature ne peut plus supporté ,ce sujet est parfaitement illustré par le débat qui oppose les chasseurs et pécheurs aux associations de protections des animaux,