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Phoque you

9 mai 2010

Mentions légales

Responsabilité éditoriale : Zerrouki Nabil

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8 mai 2010

Propositions d'actions

Cela suffit !

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La situation des espèces en danger de disparition est critique, mais pas désespérée, des solutions existent, et il appartient à chacun changer le monde en commençant par changer de comportement au quotidien.

Des fraises au printemps

Compagne de sensibilisation du grand publique sur le lien entre les choix alimentaires que nous faisons chaque jour, et l'impacte sur la crise alimentaire, la crise énergétique, la crise climatique et la crise de la biodiversité.

Fondation Nicolas Hulot

Le site internet de la fondation Nicolas Hulot propose des vidéo pédagogiques, visant à expliquer les enjeux écologiques et sociaux déterminants pour notre avenir sur terre, et délivrent des conseils  pratiques pour favoriser un développement durable.

7 mai 2010

Bibliographie et webographie


Ecosystéme et biodiversité


La biodiversité

Vidéo pédagogique sur la biodiversité

→ http://www.youtube.com/watch?v=-CQTP7nCxmY&feature=player_embedded

État de la biodiversité sur terre

→ article: protection ou conservation des espèces _ Robert Barbault directeur du département écologie et gestion de la biodiversité au muséum national d'histoire naturelle.

La biodiversité en réponse à la crise alimentaire !

→  http://www.fao.org/docrep/006/y5418f/y5418f00.HTM

Menace sur la biodiversité

→ http://www.goodplanet.info/goodplanet/index.php/fre/Alimentation-agriculture/Elevage/Elevage/%28theme%29/1652


L'écosystème

Évaluation des écosystèmes

→ http://www.ecoresponsabilite.environnement.gouv.fr/IMG/General_synthesis_SDM_-_French_1_.pdf

Le thon rouge en péril

→ http://www.greenpeace.org/luxembourg/press/releases/la-p-che-au-thon-rouge-en-medi

Thon rouge de Méditerranée: disparition définitive en 2012

→ http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1955_thon_rouge_mediterranee_disparition_2012.php

Vidéo: pour un moratoire sur la pêche industrielle du thon rouge

→ http://www.dailymotion.com/video/xc4889_pour-un-moratoire-sur-la-peche-indu_news?start=0

L'animal le plus menacé d'extinction: esturgeon

→ http://www.maxisciences.com/esturgeon/especes-menacees-85-des-especes-d-039-esturgeons-sont-en-danger-d-039-extinction_art6522.html

La pollution de la biosphère

→  http://pollutionbiosphere.free.fr/index.php?id=1&id1=4

Méthodes alternatives

→ http://www.inra.fr/internet/Directions/DIC/ACTUALITES/DOSSIERS/sol/labour10.html

Vidéo sur des méthodes agricoles alternatives

→ http://www.youtube.com/watch?v=l8UNjeZJRU8&feature=player_embedded

industrie agroalimentaire

 

Le dernier empereur

→http://www.lexpansion.com/economie/qui-stoppera-la-folie-de-la-peche-industrielle_13057.html

Vidéo sur la pêche en eau profonde

→ http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-economique/video/CAB92046669/peche-eau-profonde.fr.html

Les consommateurs sont aussi responsables

→ http://www.greenpeace.org/france/campagnes/oceans/fiches-thematiques/supermarches-et-consommateurs

Le commerce du thon rouge continu et le Japon se délecte

→ http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/le-commerce-du-thon-rouge-continue-le-japon-se-delecte_228895.html

Traditions et société

La princesse et la grenouille

→ http://mondedurable.science-et-vie.com/2009/01/la-cuisse-de-grenouille-une-menace-pour-les-batraciens/

Journée mondiale de la Grenouille

→ http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/04/29/une-journee-mondiale-pour-sauver-les-grenouilles-de-la-disparition_1344628_3244.html

Vidéo sur la consommation de chiens en Chine

→ http://www.youtube.com/watch?v=Zhphy0mIyzY&feature=player_embedded

La baleine

→ http://www.japoninfos.com/Le-Japon-continue-a-manger-de-la.html

Video sur la chasse à la baleine au Japon

→ http://www.dailymotion.com/video/x8gzi4_ecologie-japonais-et-chasse-a-la-ba_news?start=0

Institutions

Greenpeace

→ http://www.greenpeace.org/france/

W.W.F.

→ http://www.wwf.fr/

I.N.R.A.

→ http://www.inra.fr/

O.N.U.

→ http://www.un.org/fr/

Propositions d'actions


Des fraises au printemps
→ http://www.desfraisesauprintemps.org/
Fondation Nicolas Hulot
→http://www.fondation-nicolas-hulot.org/actions/videos-pedagogiques


6 mai 2010

Institutions

Greenpeace

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Greenpeace est une organisation internationale. Elle est présente sur tous les continents et tous les océans grâce à ses 28 bureaux nationaux et régionaux et ses trois bateaux. Elle compte près de trois millions d'adhérents à travers le monde.

Greenpeace est une organisation indépendante des Etats, des pouvoirs politiques et économiques. Greenpeace n'est soutenu par aucun parti et n'en soutient aucun. Cependant, Greenpeace intervient dans le débat politique et a des relations avec les représentants du monde politique. Mais ces contacts sont limités par des règles d'éthique propres à l'organisation.
L'indépendance de Greenpeace est aussi financière. Nous refusons toute contribution provenant d'entreprises et toute subvention publique. Cette indépendance structurelle est le gage de notre liberté de parole et d'action, en tous lieux et en toutes circonstances.


Greenpeace est une organisation non-violente. De sa première action à aujourd'hui, Greenpeace a toujours été guidée par la même volonté de témoigner par l'action directe et non-violente. En effet, nous sommes convaincus que les individus peuvent empêcher pacifiquement que des atteintes soient portées à l'environnement, même quand elles sont le fait des plus puissants intérêts.

Greenpeace a pour but de dénoncer les atteintes à l'environnement et d'apporter des solutions qui contribuent à la protection de l'environnement et à la promotion de la paix. La mission essentielle de Greenpeace est de travailler par rapport à des enjeux globaux (climat, énergie, biodiversité, etc.) qui peuvent avoir un impact direct ou indirect pour chaque habitant de notre planète.
Nous préférons nous concentrer en profondeur sur ces sujets et essayer d'obtenir des avancées importantes pour l'environnement à une échelle mondiale plutôt que se diversifier sans résultats réels sur la totalité des problèmes environnementaux.


W.W.F.

logoWWF

Une organisation indépendante

Le WWF compte plus de 4,7 millions de membres à travers le monde.
L'organisation dispose d'un réseau opérationnel dans 96 pays proposant 12000 programmes de protection de la nature.
Les compétences du WWF dans le domaine scientifique sont mondialement reconnues.

Le WWF : une philosophie fondée sur le dialogue

Le WWF recherche dans le monde entier la concertation pour la mise en œuvre de solutions concrètes et durable. L'organisation a une réelle volonté d'impliquer l'ensemble des acteurs concernés: communautés locales, entreprises, gouvernements, organisations internationales et non gouvernementales.

Des réalisations d'envergure nationale et internationale:

  • La protection de l'un des derniers fleuves sauvages d'Europe : la Loire

  • La protection des espèces menacées: dauphins et baleines en Méditerranée, ours brun dans les Pyrénées

  • La lutte contre le commerce des espèces menacées grâce au réseau TRAFFIC

  • La création d'une réserve naturelle de 17000 hectares pour la protection des tortues luth en Guyane

  • Le développement d'un programme de gestion durable des forêts (plus de 3 millions d'hectares) en collaboration avec les entreprises


INRA



Premier institut de recherche agronomique en Europe, deuxième dans le monde, l'Inra mène des recherches finalisées pour une alimentation saine et de qualité, pour une agriculture compétitive et durable, et pour un environnement préservé et valorisé.

Un institut de recherche finalisée, au cœur des enjeux de développement, de l'échelle locale à celle de la planète

Nos recherches sont guidées par l'évolution des questionnements scientifiques, et, orientées par les défis planétaires posés par l'alimentation, l'environnement et la valorisation des territoires, que l'agriculture et l'agronomie ont à relever. Changement climatique, nutrition humaine, compétition entre cultures alimentaires et non alimentaires, épuisement des ressources fossiles, équilibre dans la gestion des territoires sont autant d'enjeux qui positionnent l'agronomie comme fondatrice d'un développement harmonieux sur les plans économique, social et environnemental. L'Inra produit des connaissances fondamentales et construit grâce à elles des innovations et des savoir-faire pour la société. Il met son expertise au service de la décision publique.

un institut ouvert sur la société

  • l'Inra bâtit des programmes de recherches en France et en Europe pertinents pour la société, en étant à l'écoute de ses attentes. Il conduit pour cela des travaux de prospective et de vision stratégique en concertation avec des représentants de la société.

  • il s'engage vis-à-vis de la société au moyen de contrats objectifs à 4 ans avec l'État

  • il met son expertise au service de la décision publique.


produire des connaissances, des innovations et des savoir-faire pour la société

  • l'Inra accompagne le développement des filières et des territoires : il met en œuvre un partenariat de transfert tout en veillant à préserver le bien publique. 

  • il partage ses connaissances avec un large public 

entretenir l'excellence scientifique et la pertinence des recherches

  • l'Inra occupe le 2e rang mondial et le 1er en Europe pour les publications en sciences agricoles et en sciences de la plante et de l'animal

  • il entretient des partenariats scientifiques avec les grands instituts de recherche scientifique dans le monde, les universités, l'enseignement agronomique et vétérinaire, et s'engage dans la construction de l'espace européen de la recherche 

  • il encourage les approches pluridisciplinaires 

  • il compte des recherches et des chercheurs distingués par des prix prestigieux


constituer un dispositif scientifique de premier plan

  • 1 820 chercheurs et 1 833 thésards travaillent à l'Inra, 1 519 chercheurs et étudiants étrangers sont accueillis chaque année à l'Inra

  • des équipements de recherche, un dispositif expérimental et de transfert importants mobilisent 2 462 ingénieurs et 4 108 techniciens

La complémentarité des thématiques étudiées, celle des approches utilisées, et la diversité de ses partenariats donnent à l'Inra une grande capacité et pertinence d'action au service de la société.

O.N.U.

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L'Organisation internationale des Nations Unies a été fondée en 1945, après la Seconde Guerre mondiale, par 51 pays déterminés à maintenir la paix et la sécurité internationales, à développer des relations amicales entre  les nations, à promouvoir le progrès social, à instaurer de meilleures conditions  de vie et à accroître le respect des droits de l'homme.

   

De par son statut unique  à l'échelon international et les pouvoirs que lui confère sa Charte fondatrice, l'Organisation peut prendre des mesures pour résoudre un grand nombre de problèmes.  En outre, elle constitue un forum où ses 192 États Membres expriment leur opinion par l'intermédiaire de l'Assemblée générale, du Conseil de sécurité, du  Conseil économique et social, des autres organes et comités.

   

L'activité des Nations Unies couvre toutes les parties du  globe. Si les opérations de maintien et de consolidation de la paix, de prévention des conflits et d'assistance humanitaire sont bien connues, l'influence des Nations Unies et de son système (institutions spécialisées,  fonds et programmes) se manifeste également de multiples façons dans notre quotidien  et contribue à créer un monde meilleur.

   

L'Organisation se  consacre à un grand nombre de questions fondamentales, comme  le développement  durable, la protection de l'environnement et des réfugiés, les secours en cas  de catastrophe, la lutte contre le terrorisme, le désarmement et la  non-prolifération, la promotion de la démocratie, les droits de l'homme, la  gouvernance, le développement économique et social, la santé publique, le  déminage et l'augmentation de la production alimentaire et bien plus encore.

   

Ce  faisant, elle s'attache à atteindre les objectifs fixés et à coordonner les  efforts afin de créer un monde plus sûr pour les générations présentes et  futures.

5 mai 2010

Traditions et société

La princesse et la grenouille

Selon l’ONU, la France importerait entre 2500 et 4000 tonnes de cuisses de grenouilles chaque année. Au total entre 180 millions et un milliard de grenouilles seraient prélevées dans la nature tous les ans. L’indonésie est l’un des premiers fournisseurs mondiaux ,la France n'est pas le seul pays importateur, d'autres comme la Belgique et le Luxembourg, s'invitent à la table des amateurs de muscles batraciens.

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La consommation des cuisses de grenouilles a valu aux Français le surnom moqueur de " froggys " par leurs voisins britanniques, mais ce qui n'était autrefois qu'un sujet de taquinerie, est en train de devenir un sujet des plus sérieux, menant parfois aux conflits entre amateurs de mets batraciens et associations protectrices des animaux, quand les uns invoquent des chiffres et des statistiques alarmantes sur l'état critique de la population des amphibiens, les autres rétorquent, que la consommation des cuisse de grenouilles est une tradition culinaire des plus sacrées, et qu'il est hors de question d'y renoncer car cela reviendrait à renoncer à son patrimoine.

Journée mondiale de la grenouille!

Le 30 avril est désormais la journée mondiale de la grenouille,  cette initiative américaine au départ et qui s'exporte un peu partout dans le monde, a pour but, celui de sensibiliser l'opinion publique sur l'état de ces batraciens, dont plus de 30% des espèces sont en danger d'extinction, entre autre à cause de leur consommation en tant que met culinaire très apprécié par les Français et les Américains.

Manger son meilleur ami ?!

Dans certaines régions de la Chine, manger du chien n'a rein de choquant, ce n'est pas différent du fait de manger du bœuf ou du porc, mais cette argument passe de moins en moins bien auprès de la majorité des chinois, qui depuis quelques années commencent à adopter les chiens comme animaux de compagnies, et quelques voix commencent à se lever pour demander l'interdiction du commerce de la viande de chiens, mais le parlement chinois ne semble pas prêt à franchir le pas et légiférer sur le sujet.


La baleine

Les japonnais aujourd'hui, pour une grande partie d'entre eux en tout cas, ne comprennent pas qu'on leur interdise de manger de la baleine. Pour leur grands parents c'était le plat de  base et même si aujourd'hui c'est plutôt un plat de "luxe".

La commercialisation de la baleine est interdite depuis 1982, mais officiellement, le Japon pêche des baleines à des fins scientifiques. Depuis peu, un groupe de pays, dont la France et les États Unis, montent en coalition pour demander au Japon d'arrêter le "massacre", cependant cette demande paraît d'autant plus illégitime que les Etats Unis ont eux même longtemps décimé les baleines à des fins industrielles (pour leur graisse notamment). Le Japon, qui tue 650 baleines par an ne compte pas se laisser dicter sa conduite...

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Au nom de la science

Trois scientifiques analysent les résultats des recherches publiés par les japonnais, qui justifient ainsi la chasse à la baleine pourtant protégé. Les experts s'accordent à dire que l'abattage des cétacés n'est pas utile pour le type de recherche évoqués, sachant que la viande des baleines capturées est ensuite vendue sur les marchés japonnais, il est légitime de s'interroger sur les réels motivations de cette pêche.

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4 mai 2010

industrie agroalimentaire

Le dernier des empereur

A la fin des années 80 alors que les stocks de poissons diminuaient dangereusement, les pécheurs de Boulogne-sur-mer, en quête de diversification pour combler le déficit de prises, se tournent vers les profondeurs abyssal des mers eu nord, et jettent leurs filets à plus de 1000m , les chalutiers ont rapporté de nouvelles espèces encore jamais vues sur les étals des poissonniers. L'empereur ou hoplostète rouge fait partie de ces nouvelles cibles.

Seulement le cycle de vie de cette espèce, n'est pas adapté à une exploitation industrielle, et tres vite, 80% des stocks ont été détruits, aujourd'hui, l'empereur est sur le point de devenir " un détail de l'histoire " .

L'hoplostète illustre la menace de la surexploitation des mers et des océans depuis la fin des années 70. Soles, morues, bars et autres baudroies, poissons de pleine eau, sont pêchés « trop fort » selon les experts. Comme les espèces d'eau profonde, tels l'empereur, le grenadier, le sabre noir ou le siki, particulièrement fragilisées par la pêche industrielle. Encore moins chanceux, la dorade rose et l'ange de mer, qu'on rencontrait auparavant en abondance au large des côtes du nord de l'Espagne et dans le golfe de Gascogne, ont aujourd'hui quasi disparu.

Selon le WWF, le volume des prises a augmenté de 500 % entre 1950 et 1989, et l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) estime que les capacités de capture dépassent de 30% les capacités de renouvellement des stocks.

Pèche en eau profonde :

Vidéo réalisée en 1992, montrant comment la pêche en profondeur a commencé malgré le peu d'informations sur les réserves de poissons disponibles.

 

On sait aujourd'hui que l’Empereur vit plus de 100 ans, tandis que le Sabre noir et la Mostelle n’atteignent pas 15 ans. Très différentes les unes des autres, ces espèces ne peuvent être exploitées de la même façon. Puisqu’elles sont plus profondes et moins pêchées que les autres, leur observation est d’autant plus difficile ; elle nécessite la mise au point de nouvelles méthodes et des campagnes d’observations effectuées sur de longues durées pour pouvoir apprécier le fonctionnement et l’évolution des populations. Il s’agit ensuite de savoir quels modes d’exploitation sont à la fois économiquement viables et compatibles avec le maintien de la biodiversité des écosystèmes profonds, et notamment des fragiles communautés de coraux d’eaux froides et d’éponges.

Se nourrir sans faire souffrir
Un tour d'horizon inspiré du livre de l'auteur John Robbins " Se nourrir sans faire souffrir" Éditions Stanké,
Source: Magazine Guide Ressources

"...Les pénuries alimentaires seront, aux années 2000, ce que la crise de l'énergie a été, aux années 70 et 80. - citation : A, Hammer, président d'Occidental Petroleum

Pendant que nous empoisonnons les terres qui servent à nourrir le bétail et les humains avec une quantité d'herbicides et de pesticides, l'usage intensif d'engrais chimiques détruit la mince couche d'humus qui supporte les cultures et les pâturages.

Il y a deux cents ans, la plupart des terres cultivables américaines avaient au moins 21 pouces d'humus. Aujourd'hui il n'en reste que 6 pouces et le rythme de l'érosion s'accélère. Le même phénomène se produit au Canada et au Québec où l'Union des producteurs agricoles commence à s'alarmer du dépérissement rapide de la couche d'humus. Pour continuer de fournir l'Amérique en boeuf, les multinationales ont commencé à se tourner vers les pays tropicaux de l'Amérique centrale et de l'Amérique su Sud. En 1960, quand les États-Unis ont commencé à importer du boeuf, l'Amérique centrale comptait 130 000 milles carrés de forêt vierge. Vingt cinq ans plus tard, il n'en reste que 80 000 milles carrés. À ce rythme, il n'en restera rien dans 40 ans.

Cette disparition des forêts et des habitats tropicaux est la cause principale de l'extinction annuelle de milliers d'espèces vivantes. À mesure que la destruction avance, le rythme s'accélère. Si la tendance actuelle se maintient, le taux d'extinction atteindra 10 000 espèces par an dans le début des années 2000. Au cours des 30 prochaines années, 1 000 000 d'espèces disparaîtront. Et une fois disparues, elles ne reviendront pas.

L'industrie de la viande a aussi un autre besoin immense: l'eau. Plus, de la moitié de l'eau consommée aux États-Unis servent à abreuver le bétail et à faire pousser les récoltes pour le nourrir. Ces animaux produisent également 20 fois plus d'excréments que toute la population américaine, soit l'équivalent de 4 milliards d'humains. Or la région de Hautes Plaines ( du Kansas jusqu'au Nouveau Mexique ), où se concentre la moitié de cette production, ne reçoit pas assez d'eau pour subvenir à ses besoins. On doit donc pomper l'eau d'une immense nappe aquifère, l'Ogallala, qui contient autant d'eau qu'un des Grands Lacs. Mais au rythme annuel de 13 000 milliards de gallons, elle sera épuisée en 2012, et toute cette région deviendra inhabitable par les humains. On comprend donc les Américains d'être très intéressé par l'eau canadienne. Laisserons-nous détourner les eaux du bassin hydrographique québécois pour nourrir le boeuf américain ? Sans parler du fait que les millions de porcs québécois polluent déjà comme si nous étions quarante millions d'habitants..."

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Les consommateurs son aussi responsables

Comme souvent, l'argent est le "nerf de la guerre", le marché de l'agroalimentaire, comme touts les marchés, est régit par la loi de l'offre et la demande, ce système n'est ni bon, ni mauvais, il n'a pas de but idéologique et ne s'encombre pas de principes moreaux, ce ne sont là que des équations mathématiques, dont la variables la plus importante est " la consommation" d'ailleurs si les consommateurs venaient à demander des produits plus écologiques en harmonie avec la nature, une nouvelle révolution industrielle verrait le jour, et c'est la raison pour laquelle des associations militantes pour la sauvegarde de la biodiversité s'adressent en priorité à l'opinion publique afin de la sensibiliser à leur cause.

Selon Greenpeace, les super marchés et les consommateurs ont une grande part de responsabilité sur le déséquilibre qui menace nos océans.

Les premiers en commercialisant les poissons et fruits de mer issus de la surpeche et de la pêche pirate, et en négligeant de signaler sur l'étiquetage les lieux de pêche et les techniques utilisées.

Les deuxièmes en achetant les produits proposés sans chercher à savoir l'impact de leur participation.


 

Le commerce du thon rouge continu, le Japon se délecte:

La conférence de la CITES a refusé de placer le thon rouge sous sa protection, et renvoyé la gestion des ressources aux pêcheurs. "Bien" selon Tokyo, un "revers" pour Washington, une "menace de disparition" pour Bruxelles. Revue des réactions internationales. 

3 mai 2010

Ecosystéme et biodiversité

La biodiversité

La biodiversité est la diversité naturelle des organismes vivants. Elle s'apprécie en considérant la diversité des écosystèmes, des espèces, des populations et celle des gènes dans l'espace et dans le temps, ainsi que l'organisation et la répartition des écosystèmes aux échelles biogéographiques.
Le maintien de la biodiversité est une composante essentielle du développement durable.


Vidéo pédagogique sur la biodiversité 

État de la biodiversité dans le monde:

L'évaluation du millénaire, après la conférence de Rio a réattiré l'attention du monde sur le rapide déclin de la biodiversité. Ce déclin s'est encore accru de 2005 à 2008 selon le rapport de mi-étape d'une étude consacrée à l’économie des écosystèmes et de la biodiversité qui conclut que sans actions fortes, la perte associée de services écosystémiques s’accélérera. Au rythme du début des année 2000, 11 % seulement des espaces naturels existant en 2000 auront disparu avant 2050 et près de 40 % des sols actuellement exploités extensivement (ce qui permet la survie d'une partie significative de la biodiversité ordinaire) seront converties à l'agriculture intensive. La surpêche, la pollution, les maladies, les espèces invasives et le blanchissement des coraux pourraient causer la disparition de 60 % des récifs coralliens d'ici 2030. Ceci menace le fonctionnement de la planète et les économies et sociétés humaines conclue ce même rapport qui évalue qu'un scenario de statut-quo conduira à une « perte annuelle de bien-être due à la disparition de services écosystémiques » pouvant atteindre 6 % du PIB mondial d’ici 2050.


Dans les années 1980, les pollutions et l'utilisation des ressources naturelles ont changé d'échelle. La découverte du trou dans la couche d'ozone, la mise en garde contre les conséquences climatiques des émissions de gaz à effet de serre, la pollution marine, la perte en biodiversité, la dégradation quantitative et qualitative des ressources en eau douce ont fait prendre conscience de l'ampleur des risques environnementaux mondiaux. Ces derniers nécessitent une gestion globale. La multiplication d'accords multilatéraux sur l'environnement, le succès du concept de développement durable, l'apparition de nouveaux principes au cœur des systèmes juridiques internationaux (responsabilité étendue du producteur, principe du pollueur-payeur, principe de précaution), l'essor du marché pour les technologies propres en constituent les manifestations les plus flagrantes.

Les enjeux pour l'économie sont de taille. La gestion des risques environnementaux constitue un défi, tant pour les décideurs que pour l'analyse économique. De nouvelles méthodes et de nouveaux instruments d'aide à la décision sont proposés. Fondés sur un partage plus large de l'information et sur un effort de réconciliation des différentes perspectives, ils ouvrent la voie d'une nouvelle gouvernance.

La biodiversité en réponse à la crise alimentaire !

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture FAO  (Food and Agriculture Organization of the United Nations), publie à l'occasion de la journée mondiale de l'alimentation, un article sur les relations entre la biodiversité et l'alimentation.

Cultiver la biodiversité pourrait éviter à l'humanité une grave crise alimentaire, en effet l'homme assure 90 pour cent de ses besoins alimentaires d'origine animale avec uniquement 14 espèces mammifères et avicoles. Et quatre espèces seulement - blé, maïs, riz et pomme de terre - couvrent la moitié de ses besoins énergétiques tirés des végétaux. Cette dépendance pourrait s'avérer fatale si jamais certaines de ces espèces venaient à disparaitre ( bouleversement climatique, surpeche, surexploitation, pollution....)

Protéger l'écosystème c'est aussi s'inscrire dans la durabilité, certaines méthodes comme l'agriculture sans labour, l'utilisation réduite de pesticides, la pratique de l'agriculture biologique et la rotation des cultures, les agriculteurs maintiennent le fragile équilibre de leurs exploitations et des écosystèmes environnants. En gardant les plantes, les animaux et leurs environnements intacts, on préserve toute une panoplie de fonctions essentielles de la nature.

La conservation de la biodiversité pour l'agriculture demandera des efforts sur de multiples fronts. La première menace à la biodiversité vient de la destruction des habitats. Les dégâts infligés aux terres arables doivent être stoppés et l'agriculture devrait protéger et rétablir la biodiversité au sein et autour des écosystèmes agricoles.

Menace sur la biodiversité

La pratique de l’élevage intensif conduit à sélectionner les races d’animaux les plus productifs. Ainsi, au cours des six dernières années, 62 races d’animaux d’élevage ont disparu, soit pratiquement une par mois.

Pour répondre à la demande croissante de leur population en produits animaux, les pays en développement sont tentés de copier les pays développés en remplaçant leurs races locales par des espèces plus productives, menaçant ainsi un peu plus la diversité des races domestiques dans le monde.


L'écosystème

En écologie, un écosystème désigne l'ensemble formé par une association ou communauté d'êtres vivants et son environnement géologique, hydrologique, climatique, etc. Les éléments constituant un écosystème développent un réseau d'échange d'énergie et de matière permettant le maintien et le développement de la vie. Le terme fut forgé par Arthur George Tansley en 1935 pour désigner l'unité de base de la nature. Unité dans laquelle les plantes, les animaux et l'habitat interagissent au sein d'un système.

L'evaluation des écosystémes

L'évaluation de l'état des écosystèmes de la planète et des services qu'ils rendent aux sociétés humaines a été lancée par Kofi Annan, alors secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, en 2000, dans son rapport à l'Assemblée générale de l'O.N.U. Dans cette nouvelle tentative pour informer sur les risques que prend l'humanité en vivant au-dessus de ses moyens, Kofi Annan a aussi fixé comme objectif à cette évaluation d'établir la base scientifique des actions requises pour un renforcement de la conservation des écosystèmes et de leur exploitation de manière durable.

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Au large des Seychelles

Classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, l’atoll est une zone protégée, comme en témoigne ce panneau, immergé à marée haute. Peu de touristes s’aventurent à Aldabra. Seuls une poignée de scientifiques viennent en recenser les trésors.

 

Ces travaux, qui ont mobilisé, de 2001 à 2005, quelque 1 360 experts scientifiques issus de 95 pays, ont été organisés autour de cinq questions principales : Comment les écosystèmes et les services qu'ils procurent ont-ils évolué ? Qu'est-ce qui est à l'origine de ces changements ? Comment ces changements ont-ils affecté les conditions de vie de l'homme ? Comment évolueront-ils ? Quelles seront les options possibles pour renforcer la conservation des écosystèmes et leur contribution à un environnement sain et équilibré pour l'homme ?

Le rapport final, un ouvrage de plus de 1 000 pages intitulé Millennium Ecosystem Assessment (Évaluation des écosystèmes pour le millénaire), publié en 2005, est accablant : en cinquante ans, l'homme a généré des modifications au niveau des écosystèmes de manière plus rapide et plus intensive que sur aucune autre période comparable de l'histoire de l'humanité, en grande partie pour satisfaire une demande à croissance rapide en matière de nourriture, d'eau douce, de bois, de fibres et d'énergie. Parmi les causes ou les indicateurs les plus pertinents des dégâts occasionnés par l'homme aux écosystèmes de la planète, on peut citer : la déforestation, la réduction drastique et la fragmentation des milieux naturels, l'intensification de l'agriculture qui utilise en excès engrais, minéraux et pesticides, les rejets polluants de toute nature, le transfert d'espèces d'un continent à l'autre dont certaines deviennent envahissantes, l'eutrophisation des eaux douces et marines côtières, la surpêche dans tous les océans du globe, y compris en eaux profondes. Ces changements ont certes contribué au développement de l'économie des pays industrialisés dont ils ont élevé le bien-être d'une partie significative de la population, mais les gains ont été acquis au prix d'une perte substantielle de la diversité biologique de la planète et, dans une forte proportion, de manière irréversible. L'une des conséquences les plus dramatiques est la dégradation des nombreux services rendus par les écosystèmes. Environ 60p. 100 de ces services « gratuits » sont en cours de dégradation, ce qui explique çà et là dans le monde les difficultés d'accès à l'eau, l'effondrement des ressources halieutiques, la dégradation de la qualité des sols, de l'air et de l'eau, les problèmes de régulation du climat, l'augmentation des risques de catastrophes naturelles ainsi que ceux qui touchent à la santé et dus aux maladies émergentes. Une grande partie de ces pertes expliquent l'accentuation de la pauvreté et l'augmentation du fossé séparant les pays riches du reste du monde.

Pour ce groupe d'experts, qui proposent quatre scénarios pour le futur, il s'agit de trouver rapidement un moyen d'inverser cette tendance pour permettre un partage équitable des ressources durables pour les générations actuelles et futures. Les sociétés humaines ont le pouvoir de desserrer les contraintes qu'elles exercent sur les services naturels de la planète, encore faut-il qu'elles admettent qu'il est urgent de changer les comportements en remettant en cause les modalités de prise de décision tant dans le domaine politique qu'économique et en développant une technologie qui ne peut être que respectueuse de l'environnement.


L'influence de l'homme sur la nature

L'homo sapiens sapiens, est l'espèce dominante actuellement sur la planète et cette dominance se fait ressentir de plus en plus et pèse de plus en plus lourd sur un écosystème déjà fragile, les besoins de l'homme évoluent avec l'augmentation démographique, et pour y répondre, il étend son emprise sur la terre.

ascentofman


La chasse et la pêche:

Bien avant l'invention de l'agriculture, l'homme a toujours chassé et pêché pour se nourrir et a parfois précipité l'extinction de certaines espèces, notamment par des pratiques abusives et contre-productives, encore aujourd'hui cela risque de se reproduire, en effet certaines espèces menacés de disparition continuent à faire l'objet de chasses et de pêches intensives.

Thon rouge en peril

L'association Greenpeace a mené une expédition baptisé : "Défendons nos océans", dans le but d'enquêter sur la diminution des réserves de thon rouge en Méditerranée , les résultats de l'investigation sont accablants, la surpeche a causé l'effondrement des stocks de thon rouge dans la région.

Thon rouge de Méditerranée : disparition définitive annoncée pour 2012

Le WWF a alerté de la disparition d'ici 2012  des populations de thon rouge de Méditerranée, si les gestionnaires et les décideurs continuent d'ignorer les avertissements venant de la communauté scientifique.

Rappelons que le Conseil de l'UE a validé en décembre dernier des quotas de pêche de 12.046 tonnes pour l'ensemble de la flotte européenne pour 2010, contre
13.500 tonnes en 2008. Cette décision fait suite à l'attribution d'un TAC - total admissible de capture - de 22.000 tonnes, adopté en novembre dernier par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA).

Le thon rouge de Méditerranée est sur la pente fatale de l'effondrement
, a déclaré  dans un communiqué Sergi Tudela, responsable pêche au WWF Méditerranée qui a de nouveau demandé la fermeture immédiate de cette pêcherie.

Selon une étude de l'organisation environnementale, en 2007, la population de thons rouges en âge de se reproduire - les poissons âgés de 4 ans ou plus et d'un poids de plus de 35 kg-  n'était plus qu'un quart de celle qu'elle était il y a 50 ans.
Pendant ce temps, la taille des thons mature a diminué de plus de moitié depuis les années 1990, a ajouté le WWF.

Selon l'organisation, les stocks de thon rouge en Méditerranée ont diminué de 48% par rapport au début des années 1970. Le WWF dénonce une surpêche
massive aggravées par les activités illégales, un manque de suivi et de contrôle des pêcheries et la mode des sushi.

La saison 2010 de la pêche au thon rouge doit fermer le 15 juin.


L' animal le plus menacé d'extinction : l'esturgeon

Tres recherché pour ses oeufs destinés a la preparation du caviar, l'esturgeon a fait l'objet d'une peche intensive , alors que sa reproduction est tres lente. Bien que sa chasse soit reglementée depuis 1998, il represente aujourdhui  , selon un article publié par Maxisciences le 22 mars 2010, l'animal le plus menacé de disparition sur la liste de l' UICN
esturgeon_beluga

L'esturgeon d'Europe (Acipenser sturio) est le plus grand poisson migrateur de France.

Il a connu une forte régression surpeche, pollution ect qui l'ont conduit au bord de l'extinction. Il fait depuis 2007 en France l'objet d'un plan de sauvegarde . Un projet de plan de restauration européen est également en préparation.


L'agriculture:

La pollution de la biosphère

biosphere

L'extension des terres agricoles cultivables ne se fait pas sans empiété sur la biosphère sans parler de la pollution due à l'utilisation d'engrais, de produits phytosanitaires et autres moyens visant à augmenter le rendement à court terme, seulement les conséquences à long terme peuvent se révéler catastrophiques, ainsi certaines espèces se retrouvent dépossédé de leurs espaces de vie et donc en danger d'extinction.


Méthodes alternatives.

L'idée communément admise qui veut que le rendement dépend des engrais et des fértilisants apportés au sol et que pour répondre à la demande de plus en plus importante due à l'explosion démographique, il faut adapter la nature à l'homme, a été remise en question par un certain nombre d'agriculteurs à traver le monde: Argentine, Canada, USA, France... et le résultat pour le moins surprenant, en effets les méthodes alternatives employées s'avèrent très efficaces, au point d'éclipser les méthodes traditionnelles, en les surpassant dans tout les domaines:

1) Économiquement plus performantes →  cout de mécanisation divisé par trois main d'œuvre comprise.

2) Plus respectueuses de l'environnement   moins de fuite de phosphore et de nitrate.

3) Gain de temps   beaucoup moins d'interventions sur le sol donc charge de travail diminuée.

2 mai 2010

Intro

Dans une société qui commence à prendre conscience de l'intérêt vital à vivre en osmose avec l'environnement, de plus en plus de voix se lèvent pour dénoncer un mode de consommation effréné que la nature ne peut plus supporté ,ce sujet est parfaitement illustré par le débat qui oppose les chasseurs et pécheurs aux associations de protections des animaux,         

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